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𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝟏𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐧𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐂𝐡𝐢𝐜𝐚𝐠𝐨 𝐬𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐮𝐥𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬: 𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐭 𝐬𝐮𝐫𝐩𝐫𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭

En affirmant par l’article 1er de la convention de Chicago relative à l’aviation civile, la reconnaissance par les Etats contractants, de la souveraineté complète et exclusive de chaque Etat sur l’espace aérien au-dessus de son territoire, les représentants de nos Etats n’ont -ils pas manqué de citer le vrai dépositaire de la légitimité de l’Etat?

Aussi, les Etats auraient-ils dû circonscrire le champ d’application de ladite souveraineté afin de mieux relever à quelles fins premières il fut nécessaire de réglementer le transport aérien ?

𝐋𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐂𝐡𝐢𝐜𝐚𝐠𝐨 𝐟𝐮𝐭 𝐞́𝐭𝐚𝐛𝐥𝐢𝐞 𝐚𝐮 𝐬𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐮 𝟐𝐞̀𝐦𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭 𝐚𝐫𝐦𝐞́ 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐜𝐫𝐞́𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐫 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞, 𝐥’𝐚𝐦𝐢𝐭𝐢𝐞́ 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞́𝐡𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧, 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐬𝐞 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞𝐬.

Si nous ne prenons garde, les fermetures d’espaces aériens sous diverses pulsions politiques, en vertu de ce même article 1er de la Convention de Chicago, pourraient affaiblir et décimer des peuples, par manque de biens et services essentiels, avant même que puisse éclater un hypothétique conflit armé.

𝐎𝐮̀ 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞́𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐭 𝐠𝐥𝐨𝐛𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞́ ?

C’est l’occasion de retourner autour d’une table et de repréciser l’émancipation de l’aviation civile et du transport aérien international, de toutes pulsions politiques de quelque nature, afin de servir plus convenablement tous les peuples de la planète et les économies.

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Pourquoi en Afrique devrait-on voyager moins cher par avion?

L’Afrique est le continent le plus compact mais le plus éparse car les points d’intérêt semblent si loin les uns des autres. Il est plus facile de relier les grandes capitales européennes au départ de l’Afrique qu’il ne l’est entre les différentes capitales africaines.

La première raison en est que la problématique n’a jamais fait l’objet de sérieuses discussions aux niveaux les plus élevés de décision, parce que justement l’urgence de rapprochement des peuples africains, des cultures et des économies, n’a jamais été aussi fort que le besoin de coopération d’outre-mer qui garantirait les aides dites au développement.

Des études profondes et sincères auraient été faites sur l’urgence d’une interconnexion totale et rapide entre les grandes plateformes africaines qu’il aurait été facile de se rendre compte que les bénéfices y afférents en termes de développement, sont de loin au-dessus des aides dites au développement et leur lot d’humiliation.

Le manque de vision partagée et d’objectifs communs rime avec l’absence de stratégie commune pour faire le lit à des actions éparses et individuelles qui fragilisent l’impact global des résultats malgré les efforts des organismes spécialisés.
Prudencio Behanzin
African Civil Aviation Commission AFCAC
International Civil Aviation Organization

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Démocratiser l’aéronautique

Quelle idée que d’imaginer une démocratisation de l’aéronautique dans une Afrique où la démocratie ne vogue que dans le vaste océan aux contours vagues de la politique ? L’exercice consistera à sortir l’information aéronautique des cercles élitistes d’une certaine classe pour la porter dans le quotidien d’une jeunesse africaine qui a besoin de rêver de choses qui l’élèvent et qui la poussent à défier ses limites chaque jour un peu plus. L’aéronautique, scelle la féconde rencontre des sciences et technologies pour se mettre au service de l’humanité entière. En connectant les peuples et en facilitant le commerce, elle participe aussi bien au métissage des cultures et au maintien de la paix dans le monde. Elle est devenue un véritable instrument de développement durable, donc une expression active de notre vécu quotidien et de notre devenir.

Aussi, la jeunesse africaine a-t-elle besoin de s’intéresser à des métiers d’avenir, car l’aéronautique malgré tous les chocs exogènes est promise à un essor certain et un avenir assuré. Puisque j’ai eu personnellement le courage et la chance de m’y mettre, je me fais le devoir de tendre la main dans le partage de ma passion.

Ce magazine a pour ambition de susciter la vocation à l’aéronautique et d’accompagner la jeunesse africaine qui s’y intéresse dans ses choix. Il pourrait servir également à des prises de décisions, car souvent la faible compréhension érige des mythes et limite des éclats.

Ainsi donc, l’aventure va décoller et faire sa prestigieuse montée dans un ciel qui n’est pas toujours au calme de son bleu mais les turbulences aussi exaltent les passions et donnent envie de s’installer aux plus hauts niveaux de ses performances. Bienvenue à bord de ce premier numéro d’AfricaAero Magazine. C’est le numéro 001 ; c’est notre bébé à nous tous. Il va tituber, se relever et un jour il marchera, droit debout de toute sa prestance.

par Prudencio BEHANZIN

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